Lundi 8 juin 2009

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Tiré d'une histoire vraie, ce film relate l'extraordinaire voyage d'Alvin Straight,qui a parcouru sur une tondeuse à gazon les quelques 380 kilomètres qui le séparaient de son frère mourant.

Alvin Straight est un homme à la tête dure qui ne se laisse ni abattre ni déstabiliser par les mauvaises langues. Si ses amis et voisins trouvent son périple fou et irréalisable, il n’en tient qu’à lui pour le rendre possible. Et c’est donc assis sur sa tondeuse à gazon en piteux état, secoué par l’engin, qu’il effectuera sa traversée. Il lui faudra du temps pour arriver jusqu’à la demeure son frère mais qu’importe, il y arrivera.
Véritable leçon de courage et de volonté, ce film qui paraît atypique dans la filmographie de David Lynch est d’une simplicité poétique à laisser pantois. Et la beauté naturelle des paysages et des rencontres effectuées en chemin font que le spectateur en oublie au final toute notion de destination pour s’attacher à la magie de ce voyage hors du commun…

Ma note : 8/10

Dimanche 19 avril 2009

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*o*
La vie est belle, c'est l'histoire hors-norme et banale de George Baily, un honnête homme qui met ses intérêts propres et ses rêves de côté pour succéder à son père au sein d'une entreprise de prêts à la construction .
Frank Capra signe ici le portrait de cet homme qui a tout d'un héros et qui par un concours de circonstances malencontreuses, se retrouve à son tour démuni et au bord du gouffre. Par une succession de jolies scènes, avec une abondance d'amour et de bonté, et un petit ange gardien des plus adorables, le réalisateur parvient à nous prouver que oui, oui, oui, la vie est belle.

Ma note : 10/10. 

Lundi 1er décembre 2008

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C’est drôle comment le spitch d’un film peut vous faire imaginer un film à l’exact opposé de ce qu’il est. J’imaginais depuis des années un De battre mon cœur s’est arrêté poétique, mélodieux, je n’ai vu qu’un film violent empreint de machisme. Romain Duris m’a énervée du début à la fin. Son personnage est horripilant, vulgaire, mesquin et fait l’un des métiers les plus monstrueux qu’il soit. Pas étonnant qu’il voie la musique comme une porte de secours… Même les scènes autour du piano ne m’ont pas touchées (et ça, il faut le faire), trop froides à mon goût et bien fausses...


Ma note (qui n'engage que moi) :  4/10.

Lundi 1er décembre 2008

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*o*

Sophie Fillières signe ici un film d’une douce finesse extravagante. La première scène, jubilatoire, donne d’emblée le ton de cette jolie aventure humaine. Fontaine, jeune femme pleine de malice, un brin paranoïaque, en marge du ridicule sans jamais l’être, est délicieuse. Emmanuelle Devos donne vie à un personnage léger et perturbé, exquisément indécis et l’on pénètre dans son quotidien sans encombre, avec simplicité et un naturel qui m’a personnellement charmée. Ce film est vrai, l’humour et la fantaisie y sont savamment dosés et vraiment, à mes yeux, c’est un chef-d’œuvre. Une sorte de Garden State à la française.
 

Ma note : 10/10 (parce que ce film m'a vraiment touchée par sa justesse et la beauté des relations entre les personnages)

 

Une critique du film, par le quotidien Le Monde, mieux faite que la mienne (mais à ne pas lire avant d'avoir vu le film sous peine d'en connaître le début, le milieu et la fin) est >ici<

Lundi 1er décembre 2008

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Un film éblouissant.

Une vieille femme en maison de retraite évoque le passé, se souvenant d’Idgie et de Ruth, deux femmes au courage exemplaire qui ont tenu en Alabama. Evelyn, femme cinquantenaire et excessivement dévouée à son mari, écoute d’une oreille attentive l’histoire racontée par son amie. La vie d’Idgie, sa volonté de ne jamais se laisser faire, de ne pas se laisser emprisonner, d’avoir des valeurs à respecter, va influer progressivement sur celle d’Evelyn qui va peu à peu reprendre possession de son corps et de ses droits de femme.

Ce film sur l’amitié, sur la violence conjugale, sur la place de toute personne à part égale qu’elle soit noire ou femme, ne peut que résonner dans les consciences actuelles.

Tragique, poétique, léger, émouvant… ce film est inqualifiable. Et à voir, vraiment.


Ma note : 10/10.

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