Jeudi 18 septembre 2008

"Le jour des funérailles du patriarche, famille et amis arrivent chacun avec leur dose de problèmes. Daniel, le fils, va revoir son frère rival Robert, célèbre romancier parti vivre aux États-Unis. Martha, la cousine, veut à tout prix faire accepter à son père vieux-jeu son nouveau fiancé qui a accidentellement avalé une pilule hallucinogène... "

… ou comment tout peut virer à la catastrophe le jour même d'un enterrement. Gags en pagaille dans ce film à l'humour tonitruant. On en voit venir la plupart mais est-ce important ? Les personnages sont soignés (enfin, soignés par de mauvaises substances, soi-dit en passant…) et leurs traits exagérés mais sans en faire trop. Une mention spéciale à l'acteur qui interprète Simon (Alan Tudyk) qui m'a fait rire à chacune de ses apparitions !

Ma note : 7.5/10

Dimanche 24 août 2008

Ce film est en phase de devenir mon préféré. Parce que tout est beau, parce que c'est drôle, aussi affreusement triste, parce que c'est décalé. Parce que je suis fan du personnage de Kevin Spacey, que je trouve la musique ensorcelante, que j'ai beau le voir et le revoir, je ne peux pas m'en lasser. La beauté du monde, ce spectacle magique d'un sac plastique qui danse dans les airs au milieu des feuilles mortes. Ces acteurs tous aussi talentueux les uns que les autres, ces images, ces couleurs, la poésie de certaines scènes, le malaise d'autres, ces phrases marquantes...

Dimanche 17 août 2008

Wall-E, c'est le petit robot nettoyeur qui sévit sur la Terre alors que les habitants l'ont désertée depuis une 700aine d'années. Une terre comme on aimerait qu'elle ne devienne jamais, tout comme j'ose espérer qu'il n'y aura jamais un tel lavage de cerveau intensif que celui fait sur les passagers du vaisseau spatial. Eurk, eurk, eurk. Tous avec leur petit écran, ne sachant pas ce qu'est une piscine, obéissant aux ordres, répondant aux clichés et aux appels commerciaux (Si vous avez le bleu, essayez le rouge...) mais quand ils se réveillent, c'est touchant, vraiment.

Mais Wall-E *o*, petit robot attendrissant qui s'extasie devant les plus petites choses (qui préfère les boîtes à velours bleue contenant des bagues que les bagues elles-mêmes, qui aime les comédies musicales, qui... Wall-E quoi!) et qui fait la connaissance d'Eve, envoyée en mission pour déceler ou non la présence de vie sur terre. Les yeux d'Eve sont exceptionnels et sa voix toute choupinette.

Oui, Wall-E, c'est bien.

Ma note: 9/10.

 

Dimanche 17 août 2008

*o*

Je ne m'attendais pas à aimer à ce point.

D'une je me sens ridiculement petite pour parler de ce film et de ce héros que je ne connais pas. Mais waou, je suis époustouflée par la force que dégage ce film. Révoltant, drôle aussi (dans l'humour noir je précise, j'étais à fond derrière Joker, il est grandiose!), explosif... corrosif seré-je tentée de dire. Des scènes d'anthologie (ne faites pas disparaître de stylo, pitié... et ne téléphonez pas...) Donc, oui, je me sens ridicule face à ce film que j'ai trouvé brillant. Je ne connaissais pas ce Bruce Wayne torturé par Batman, écartelé entre sa lutte contre le bien et sa vie. Je ne connaissais pas ce Joker fou qui cherche à prouver que l'humanité est pourrie et qui tire remarquablement toutes les ficelles (je revois son veston plein d'explosifs en disant ça, c'est malin ^^) de l'histoire. Heath Ledger était vraiment un grand acteur, il est bluffant dans ce rôle.

Tout ça pour dire... une fois sortie de la salle, j'avais envie d'y retourner.

Ma note: 10/10.

Dimanche 29 juin 2008


*o*
Décalé.
C'est le mot qui vient direct (direck?) pour cataloguer ce film incatalogable. Alors... c'est une comédie sentimentale, une danse ratée, un amour enfoui depuis 30 ans entre un directeur de pompes funèbres (Boris) et une femme mariée (Betty). Ils se retrouvent lorsque Betty enterre sa belle mère (qui s'est étouffée en mangeant ses céréales au petit déjeuner) et quelques jours après dansent et quelques autres jours après s'avouent leur amour plein de guimauve pour en venir à la conclusion que pour être ensemble sans faire souffrir le mari (infâme personnage qui trompe sa femme), Betty doit mourir. Ou plutôt, faire semblant d'être morte. Après direction, Tahiti. Et tout ne se passe pas exactement comme prévu, et c'est terriblement jouissif. Tout est drôle dans ce film autour de la mort. On va de gag en gag et (enfin pour ma part) ça marche. Le duo Franck-Delbert est énormissime dans sa ridiculité, sa façon de tomber toujours dans l'à-côté et d'empirer les situations déjà pour le moins pires.
Cela donne quelques répliques délicieuses:
(alors qu'ils contemplent un cadavre que Boris, leur concurrent "direct", a maquillé:)
- Les vieux ont toujours de grandes oreilles.
- Le cartilage ne cesse de grandir.
- Mais ils n'entendent rien!
- C'est un des grands mystères de la vie.

Enfin voilà, j'aime bien. Dans ma tête, c'est un singulier mélange de Six feet Under, de Maman j'ai raté l'avion et de comédies musicales... ^^"

Ma note: 9/10
 

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