Tony Webster reçoit un beau jour, alors qu'il tend vers les 70 ans, le leg du journal intime de l'un de ses meilleurs amis du lycée. Ils étaient 4, dont Adrian. Adrian, le philosophe, l'intellectuel... que chacun d'eux voulait proche de lui. Adrian qui était sorti avec la première petite-amie de Tony (Veronica), et qui s'est suicidé alors qu'il n'avait que 23-24 ans. Tony se dit qu'en récupérant le journal intime des mains de Veronica, il arrivera à démêler les raisons de ce suicide. Encore faut-il que cette dernière veuille le lui donner.

La plume de Julian Barnes tient en haleine, j'ai eu envie de savoir ce qui s'était passé, de comprendre, de tout comprendre. Mais comme le dit Tony, "nous ne sommes pas dans un roman", les phrases sont abattues par les personnages telles qu'elles le seraient dans la vraie vie : parfois sans finesse, pleines de ressentiment.

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En définitive, je suis sortie un peu frustrée de ce roman avalé en deux-trois jours, sans aimer la fin qui au final fait ressembler ce livre à quelque chose qui ne lui ressemble pas vraiment. Qui renvoie une image d'Adrian à l'opposé de celle qu'on a eue tout au long de l'histoire.