Samedi 28 juin 2014

Tony Webster reçoit un beau jour, alors qu'il tend vers les 70 ans, le leg du journal intime de l'un de ses meilleurs amis du lycée. Ils étaient 4, dont Adrian. Adrian, le philosophe, l'intellectuel... que chacun d'eux voulait proche de lui. Adrian qui était sorti avec la première petite-amie de Tony (Veronica), et qui s'est suicidé alors qu'il n'avait que 23-24 ans. Tony se dit qu'en récupérant le journal intime des mains de Veronica, il arrivera à démêler les raisons de ce suicide. Encore faut-il que cette dernière veuille le lui donner.

La plume de Julian Barnes tient en haleine, j'ai eu envie de savoir ce qui s'était passé, de comprendre, de tout comprendre. Mais comme le dit Tony, "nous ne sommes pas dans un roman", les phrases sont abattues par les personnages telles qu'elles le seraient dans la vraie vie : parfois sans finesse, pleines de ressentiment.

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En définitive, je suis sortie un peu frustrée de ce roman avalé en deux-trois jours, sans aimer la fin qui au final fait ressembler ce livre à quelque chose qui ne lui ressemble pas vraiment. Qui renvoie une image d'Adrian à l'opposé de celle qu'on a eue tout au long de l'histoire.

Jeudi 10 avril 2014

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Dimanche 20 mai 2012

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C'est un de ces films qui ne ressemblent pas à leur bande-annonce. Qui s'en éloigne pour parler d'autre chose. Pour parler. 
J'ai aimé ce film. Il a certes des défauts (nombreux) mais il m'a grandement touchée. J'ai aimé Karin Viard, même s'il est difficile de ne pas apprécier Karin Viard pour son jeu, sa beauté. Son personnage est inadapté à la société, et donne des conseils à ses auditeurs. On découvre les fissures de Claire, on apprécie les personnages secondaires autant qu'on peut les détester par moments, le tout les rendant terriblement humains. Les comportements de Claire ne sont pas logiques, ne sont pas naturels, on sent son malaise tout comme on perçoit ses attentes, ses envies réfrénées (j'ai déjà dit que j'étais fan de Karin Viard ?)
Et le film finit par une conclusion émouvante, le tout porté au loin par une chanson de Berry, que demander de plus <3 ? 

Ma note : 8/10.
 

Mardi 28 décembre 2010

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Noté dans un coin de mon téléphone (qui me sert de brouillon quand je n'ai pas de papier sous la main), il y avait le nom de Wally Lamb. Les quatrièmes de couverture de ses 3 livres, leurs titres, la couverture en elle-même m'avaient fait comprendre que je serais incapable de ne pas apprécier ses oeuvres. Il y a quelques semaines donc je trouvais Le chant de Dolorès en occasion. Et il y a quelques jours, je commençais à lire (à reprendre goût à la lecture par la même occasion !) ce livre. C'est à ce moment-là donc que je vous avoue que je suis tombée amoureuse de Wally Lamb. Mon coeur n'a pas pu s'empêcher de se serrer à la lecture des mots de Dolorès, tellement c'était vrai/douloureux. Je ne sais pas comment l'auteur a réussi à se glisser si justement dans la peau de cette petite fille/adolescente/jeune femme mais j'avais l'impression de lire quelque chose de réel, tant tout était si bien retranscrit. Les émotions, la douleur, la joie, la détresse, les doutes, les peurs...

Jamais (et c'est la force du livre à mes yeux) il n'y a le moindre jugement à l'égard de la narratrice. On ne sent pas la patte de l'auteur, il s'est effacé derrière elle. Il la laisse mener sa barque. Avec ce livre, c'est un florilège de sensations. On pleure beaucoup, on rit aussi, on est choqué, triste, dégoûté mais il y a cette sorte d'espoir derrière que je ne saurais expliquer. Dolorès est quelqu'un de fort, elle rebondit et au final, si la vie lui en a fait voir de toutes les (plus vilaines) couleurs (d'ailleurs, au bout d'un moment on se dit que ça fait quand même beaucoup pour une seule et même personne), on sait que quelque chose l'attend. Un petit truc bien, n'importe quoi mais on a envie de la voir sourire et être bien. Je crois que j'aurais pu continuer très longtemps à suivre les aventures de Dolorès.

Ma note : 9/10.
 

Lundi 10 mai 2010

Une petite demoiselle adorable m'a signifié qu'il serait bon que je vienne parler d'un coup de coeur photographique. Je serais presque tentée de faire une faute d'orthographe et de parler d'un coups de coeur photographiques car le projet que je vais évoquer fait le tour de la blogosphère, puisqu'il fait littéralement le tour du monde.

Pour en venir à l'essence même de ce billet (un peu pompeux sur les bords d'ailleurs ^^), je suis depuis une petite année le blog d’Eric Tenin. Ce monsieur prend une photo par jour à Paris, en parlant de ce qui l’a marqué (ce peut être la mort du président Polonais comme l’ouverture d’un nouveau magasin ou la découverte d’une affiche rigolote.) Son blog est fait avec une telle assiduité que ça me laisse admirative. En plus de la qualité de ses photos, ses commentaires (qui me permettent de travailler mon anglais) sont toujours intelligents, pertinents et pédagogiques.

Toujours est-il que le premier avril, il prenait une photo “rouge” car il s'agissait du thème des blogs City Daily Photo.

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Euh, oui ? Quésaco City Daily Photo ?

En quelques clics, j’ai alors découvert (mieux vaut tard que jamais) que ce journaliste-photographe est à l’initiative d’un projet colossal.

Véritable mine d’or, City Daily Photo est le carrefour où se rejoignent  depuis 2005 une foule de bloggueurs prenant une photo par jour et la mettant en ligne sur un site personnel. Plus qu’une photo d’un quotidien égocentré, ces blogs ancrés avant tout dans une ville, dans un pays, permettent de découvrir des lieux à des milliers de kilomètres de son chez-soi.

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Si certains bloggueurs arrêtent au bout d’un moment, d’autres sont là depuis longtemps et de nouvelles recrues ne cessent d’arriver. Démentiel, le site  principal offre une possibilité énorme de choix et de voyages.  Que l’on ait envie de cliquer partout, de comparer toutes les villes, de découvrir les cultures, les faits marquants, les monuments, de voir les photographies les plus proches de sa ville pour vérifier si le temps est le même (j’aurais fait ça, moi ? noooon) ou de se perdre dans une journée bien précise du calendrier, il y en a pour tous les goûts.

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Chaque bloggueur a sa propre démarche au sein de ce projet, sa propre patte. Les uns mettent un petit mot sous la photo, expliquant les conditions de la prise, l’événement immortalisé. Certains mettront plusieurs photos… L’enjeu de la démarche est pluriel et chaque bloggueur comme chaque visiteur prend ce qu’il veut, c’est ce qui fait la force de l’idée et sa quasi-immortalité.

Fan du principe de la photo quotidienne, c’est véritablement le côté foisonnant du site qui m’a conquise. Quand on a tout vu, il reste encore tout plein de choses à voir, d’endroits à découvrir. On ne se perd pas dans des lieux communs, on pénètre dans des petites cours, on se faufile sur des petits sentiers, on se promène derrière l’écran au milieu d’une foule gigantesque et sympathique.  Car ce qui se dégage des blogs que j’ai pu parcourir, c’est avant tout une notion de partage, un gigantesque échange aussi bien humain que culturel.

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