Agatha Christie est l’un des écrivains les plus vendus (et donc lus ? ^^) sur notre petite planète et jusqu’à présent, je n’avais rien lu d’elle. C’est aujourd’hui réparé puisque j’ai été happée dans Mort sur le Nil pour ne relever la tête qu’une fois le livre fini (ou presque.) Ce petit livre débute par une succincte présentation des personnages, de leur caractère, de leur mode de vie et de leur entourage. Les premières pages sont distillées rapidement, comme un rapide aperçu des forces en présence. Pour ma part, j’aurais voulu en savoir plus et ne pas laisser quelques mois avant de reprendre l’histoire en route. En effet, quelques mois passent, bon nombre des relations entre les personnages ont changé (notamment le fiancé de l’une des deux meilleures amies de la planète entière s’est marié avec l’autre) et l’on se retrouve embarqué dans une croisière sur le Nil pour découvrir l’Egypte.

 

Ce huis-clos suspendu au fil de l’eau, entrecoupé par quelques sorties pour voir le pays, a un petit côté pièce de théâtre. Quand Lynette se fait assassinée, Hercule Poirot qui était alors en vacances sur le bateau prend bon an mal an les choses en main faisant monter le suspense. Car le détective parvient à déjouer les pièges, à contourner les alibis et les tactiques du (de la) meurtrier(ère) et au final, ne veut même pas dérouler le fil pour nous expliquer. C’est rageant de se faire mener en bateau comme ça ! J’ai tenté de maîtriser mon impatience, mais sachant que la solution m’était accessible à la fin du livre, je suis allée lire les dernières pages. Ce qui contre toute attente m’a permis de profiter pleinement des pages qui me restaient à lire et d’être conquise par la façon époustouflante dont Agatha Christie parvient à tirer toutes les ficelles de son récit.

Un joli moment de lecture.

Ma note : 7.5/10