Mercredi 21 avril 2010

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Marie et Lucie sont deux soeurs jumelles que tout oppose. Lucie veut réussir dans le milieu du showbizz  en tant que chanteuse mais si elle a la prestance, elle n'a pas la voix de sa soeur ; c'est donc Marie qui prend le relai sur scène.

Dès la première seconde du film, on se fait une idée de Lucie. Sa voix criarde, son maquillage à outrance, ses tenues trop courtes... on a l'impression d'être face à un stéréotype. Et pourtant, au fil des mots et des scènes, Lucie se révèle être quelqu'un de très (trop) sensible. Quand elle se suicide, Marie sa jumelle prend sa place et découvre le calvaire de sa soeur. Les humiliations qu'elle subissait, tout ce qu'elle se prenait en pleine gueule avec le sourire. Marie, plus discrète, plus intellectuelle, n'est en fait que plus froide que cette soeur qu'elle a toujours détestée et on regrette Lucie.

Au final, je ne sais pas ce qu'il en est par rapport au livre de Virginie Despentes duquel le film est adapté mais cela fonctionne, avec un casting plus vraiment d'actualité (j'ai cru revenir en pleine adolescence à la vue de ces visages plus vraiment présents sur la scène actuelle) et une Marion Cotillard saisissante de justesse. Comme un prémisse, elle chante dans le film avec beaucoup d'émotion.

Ma note : 6.5/10

Mercredi 21 avril 2010

*souffle sur la poussière qui recouvre ce blog*

Dans un premier temps, ce blog devait me servir comme mémoire des livres lus et des films vus. Mais depuis une année, la liste des titres de livres et de films s'est accumulée sur un fichier d'ordi et est devenue si longue que rien qu'à la regarder je me dis que faire un micro-résumé de chaque oeuvre prendra un peu de temps. En même temps... une partie de moi a très envie de remettre ce blog à jour, que ce soit pour dire que Roald Dahl c'est trop mon auteur préféré de la mort qui tue ou que du fait de ma nouvelle résolution (dont je suis super fière et que je clame partout) de lire tous les livres en entier les uns après les autres, j'ai parfois réussi à m'endormir en plein milieu d'une phrase tellement l'histoire me passait au-dessus de la tête. Parler des films aussi ! De l'imaginarium du docteur Parnassus que j'imaginais sensationnel et qui m'a laissée plus que mitigée ou d'un film-concert tout en un qui m'a transportée. Tout comme une envie de parler de photo, ou de musique ! Lier tous les projets de "une photo par jour" que j'ai pu dénicher sur le net (ce projet m'emballe !) ou dire que Mathieu Boogaerts, je l'aime vraiment bien. Il y a plein de choses à dire, à raconter et j'ai vraiment envie de me mettre à jour, d'effacer mes grandes listes et de me dire que tout a été emmagasiné par ici. Voili voilou, c'est à peu près tout. On sait très bien aussi vous et moi qu'en général quand quelqu'un arrive en disant "promis tout bientôt il y aura un très très long article du tonnerre de dieu et je serai là tous les jours pour poster, ce blog et vous très chers lecteurs m'avez trop trop trop manqué", il y a une très forte probabilité pour qu'il n'y ait rien avant de nombreux mois mais chut, ça il ne faut pas le dire ! 

Mardi 9 février 2010

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Il y a des films qu'on est censé aimer d'emblée, qui avant même d'être vus semblent être juste faits pour entrer dans la liste de vos coups de coeur. Le premier jour du reste de ta vie en fait partie. Il aurait dû en toute logique me plaire : une idée de départ qui est à mon goût (à savoir découvrir la vie d'une famille au travers de 5 jours importants), des acteurs que j'adore, une BO sensationnelle, une jolie esthétique... Mais non. Si certaines scènes sont très vraies, très réalistes (comme celle de revenir à la maison familiale spécifiquement pour laver ses vêtements ^^"), l'essentiel m'est passé au-dessus de la tête et la fin m'a laissé une idée de grand flou.

Ma note : 4.5/10

Mardi 9 février 2010

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Je me souviens avoir détesté ce livre. Ou du moins, si je ne l'ai pas détesté lui, avoir détesté Jeff. Et c'est sûrement parce que son comportement est extrêmement bien décrit et que l'on entre dans un malaise pas vis-à-vis de qui il est mais de ce qu'il fait. Comme le héros de Into the wild que j'avais détesté, Jeff n'est pas sain. Réclamant de l'attention et de l'affection, il cherche au final très loin et dans d'autres regards ce qu'il a tout près et à portée de main. Un ouvrage qui personnellement m'a comprimé le ventre.

Mardi 9 février 2010

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Ne se cachant pas d'être un film sentimental, A lot like love (7 ans de séduction) jongle avec les clichés du genre. Si la fin est connue dès les premières secondes, les personnages mettront 7 ans à s'en rendre compte. Au fil de ce temps, on les voit se croiser dans des scènes qui en dépit de leur réelle possibilité spatio-temporelle sont jolies et "naturelles". A l'image de leur "Hé Hé, souris ! Souris t'es avec moi !" et de leurs parties de rigolades, le film laisse une empreinte douce et souriante en tête.

Ma note : 6/10

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