La rêveuse d'Ostende est le dernier livre publié d'Eric-Emmanuel Schmitt. Il regroupe cinq nouvelles de longueurs inégales. Cinq histoires dans lesquelles les personnages principaux se laissent emporter par leur imagination: une femme en fauteuil roulant qui contemple ses souvenirs heureux à travers une fenêtre, une épouse qui pousse son mari dans le vide, une infirmière qui se découvre belle et attirante au travers du regard de son patient aveugle, un universitaire qui répugne les romans et qui se perd corps et âme dans un thriller, Eric-Emmanuel Schmitt et une femme qui attend sur le quai d'une gare un bouquet de fleurs à la main.
Au final, ce n'est pas un très bon cru. J'aime beaucoup cet auteur, pour avoir été éblouie par La secte des égoïstes, Oscar et la dame rose, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Variations énigmatiques... Mais il m'a manqué quelque chose. Ces cinq histoires-là ont, me semble-t-il, été écrites maintes et maintes fois, et j'ai eu du mal à y croire.
Ma note: 3/10
(L'image sur la couverture est de la photographe Sophie Delaporte * )
Je vois que tu as l'air d'aimer lire, as-tu La Nostalgie de l'Ange, d'Alice Sebold ?