Dimanche 17 août 2008

Fio, c'est cette fille qui ne demande rien d'autre qu'une vie ordinaire, qui s'enthousiasme des choses simples, qui rêve de petits plaisirs ridicules. Fio, c'est cette fille qui depuis qu'elle est gamine perd tous les gens qu'elle aime, qui est solitaire sans l'avoir voulu, qui est sans le sou, qui est débrouillarde. Fio, c'est cette fille qui ne se prend pas la tête et qui réagit sans se soucier des bienséances. Alors un jour, elle est embarquée bien malgré elle dans une spirale infernale parce qu'elle a un talent pour peindre. Un talent que personne a vu mais dont un critique d'art réputé a fait l'éloge avant de mourir.

Ce livre je l'ai vécu avant tout comme une critique de la société. Une critique de ce combat pour être le meilleur, toujours, encore, pour mener au sommet une jeune fille qui au final ne demandait rien. Le monde des artistes et des critiques, prendre position sur un sujet juste parce qu'untel l'a fait avant et bien méchamment. Prendre position encore et encore, donner son avis. Ce livre, c'est une satire sociale, tout y est exagéré mais l'on sait qu'il y a du vrai. Je n'ai pas retrouvé le style de Martin Page comme je l'avais aimé dans Comment je suis devenu stupide. Dans les premières pages, oui, mais pas la suite. Parce que trop de caricature tue la caricature, certains passages m'ont paru longs et la fin ne m'a pas du tout plu, mais pas du tout.

Ma note: 6/10.

 

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