Roman un peu poussif au début… Je ne sais pas pourquoi, il me faut toujours 200 pages pour être charmée par la plume d'Anna Gavalda, comme s'il fallait que je m'habitue à cette drôle de liberté qu'elle prend avec les mots, ces phrases concises puis ces longs paragraphes, ces pensées décousues, ces virements inexplicables de la première personne à la troisième personne du singulier. Le narrateur, en pleine crise de la cinquantaine est dans un premier temps très… lourd, pesant. Heureusement qu'il est entouré de femmes qui viennent lui donner un peu d'éclat et de couleur. Charles va retourner dans son passé, vers une femme qu'il a aimée et qui vient juste de mourir, son enfance va ressurgir du tout au tout et sa vie va lui apparaître bien fade. Vers la fin du roman, il va faire la connaissance de la délicieuse Kate qui est le bijou de ce livre. Rien que pour la voir, l'entendre elle, c'est un plaisir de lire La Consolante.
Ma note : 7.5/10
Alors je le lirais apres le bac. Mouais...