Marthe décide un jour de ne faire que ce qu'elle veut faire, de céder à sa « volonté pure ». Elle s'embarque alors dans un train pour rejoindre son père, habitant à la campagne.
Les aléas du voyage entraînent des situations cocasses, des rencontres, des comportements inattendus. Marthe est barrée, dans un monde à elle, qu'elle a façonné pour l'occasion. C'est une petite bestiole fragile que l'on pourrait écraser d'un coup de savate.
L'histoire est racontée à la première personne, ce qui permet de suivre les pensées de l'héroïne, dans un style imagé. Cécile Reyboz, l'auteur, s'amuse avec les mots, fait des alliances magiques, détonantes.
Ce livre est truffé de passages d'anthologie (Marthe se lave les cheveux dans la cuvette des toilettes, se déplace assise sur sa chaise dans un restaurant,…) qui font sourire, rire, qui triturent les tripes.
Ma note: 8.85/10
=D